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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 20:37

 

 

 

 

 Ma mission « être au Brésil en une semaine » commence maintenant, à la gare routière de Santiago du Chili. Je monte dans mon bus, je ne me doute pas encore que je vais vivre le plus extraordinaire des voyages, que la fenêtre à coté de laquelle je suis assis va, incessamment sous peu, se transformer en écran de cinéma.

Rodrigo, un vieil homme, range ses béquilles, ôte son panama à carreaux , s'assoit à mes cotés et me tend la main :

 

 

« Tu vas où ? » me  demande-t'il .

«- A Mendoza ! 

-T'es français ?

-Ba heu... oui , et vous ?

-Argentin, quelle question ! »

 

Ce voyage va durer sept heures, en comptant le passage de la frontière chileno-argentine qui se situe au sommet de la Cordillère des Andes. Je vais passer mon temps à photographier, à filmer, à admirer ce paysage spectaculaire, ces neiges éternelles, et à aider mon voisin a utiliser sa caméra ( sûrement acquise grâce à un achat par correspondance) et son bon vieux « walkman cassette ».

 

Des fois, les images parlent mieux que les mots :

 

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J'arrive à destination. Ma première mission est de récupérer une carte de la ville, je dois ensuite me rendre à l'Estacion Mendoza Hostel, au 547 Primitivo de la Reita.

Je sonne à la porte après un quart d'heure de marche.

Je ne resterai que deux jours dans cette ville, je n'ai donc pas grand chose à raconter. Disons plutôt que je suis resté bloqué dans les Andes, que j'ai dû y laisser un bout de mon cerveau et qu'ici je ne prends pas le temps d' être inspiré, j'ai la tête ailleurs... Que dire donc de Mendoza ?

Qu'il peut être très dangereux pour un homme sensible de marcher dans la rue, en particulier ceux qui sont sujets à des torticolis, car les filles de Mendoza sont tout simplement … terribles ! Messieurs, si vous allez dans cette ville, vous ne regarderez jamais par terre, y compris si vous êtes accompagnés, les femmes jalouses devront donc prendre sur elles.

Sinon, c'est une ville tranquille, plutôt calme, où l'on prend du plaisir à flâner dans un parc, dans une rue piétonne, où l'on regarde des gamins jouer au foot et se prendre pour Maradona.

 

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Ne voulant pas dépenser d'argent au restaurant, je fais le choix d'aller chez le boucher pour gouter la fameuse viande de bœuf argentine.

Elle est tout simplement sublime, pour vous dire, n'ayant pas de couteau à viande à disposition dans la cuisine de l'hostel, je l'ai coupée avec... un couteau à beurre.

La vache argentine est heureuse, elle n'est pas stressée, elle vit dans une parcelle si grande qu'elle se croit en liberté, dans une parcelle si plate qu'elle n'a jamais beaucoup d'efforts à faire, elle se nourrie d'une herbe bien verte, et pour finir, elle a toujours un petit arbre à disposition pour s'allonger à l'ombre. La vie rêvée des vaches.

 

Je suis déjà sur le départ. Préparation psychologique ! Dans dix neuf heures de bus, je serai à Buenos Aires.

 

 

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