Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 08:42

 

 

 

 

J' ai quitté Palolem, le 27 décembre vers 10 heure, en taxi.

Autant l'aller pour venir du nord au sud, en bus local, ne m'avait pas couté grand chose, autant le retour, « en mode confort », m'a couté 1200 roupies ( 20 euros ) pour deux heures de route.

Les indiens conduisent comme des tarés!!!

Le chauffeur doublait sans cesse les autres véhicules, dans les virages, aux sommets des cotes, sans visibilité, s'il avait conduit comme cela en France, nous aurions pu mourir au moins quatorze fois, mais comme les indiens savent que chaque conducteur est un danger public, ils anticipent en permanence et klaxonnent tous le temps. Jusqu'à présent je n'ai vu aucun accident, je touche du bois...


J' avais réservé une chambre, dix jours plus tôt, à 3500 roupies la nuit car je n'en avait pas trouvé d'autres. Je ne me sentais vraiment pas bien à l'idée de devoir payer 14000 roupies ( 220 euros ) pour dormir quatre nuits, juste parce que je voulais participer au Sunburn Festival, juste parce que je me disait qu'une occasion unique se présentait !

Par chance, en arrivant à Anjuna, en longeant la plage pour rejoindre mon hôtel de riche, un petit gars tout sec m'aborde et me demande si je cherche un endroit pour dormir, je lui demande combien coûte la nuit, il me dit 500 roupies, j' avais laissé un acompte de 2000 roupies en réservant ma chambre de ministre, mais j' accepte immédiatement économisant 10000 roupies dans cette affaire !

J'investis une hutte en feuilles de palme tressées, à 200 mètres de la mer.


Je vais trainer un peu l' après-midi, me réappropriant Anjuna, louant un scooter pour partir vers Candolim Beach, où se déroule le festival.

J'arrive vers 18 heure, il y a une foule énorme, la queue pour retirer les billets prépayés est considérable, je vais attendre plus d'une heure avant d'atteindre le guichet, serré comme une sardine, bousculé, me faisant doublé par une dizaine d'indiens.


Je vais prendre quelques images, repérer les lieux, le son s'arrête à 22 heure pétante, et à ce moment là je n'avais pas compris où était l' « after », le festival se déroule de 12 heure à 22 heure.

Je retourne sur Anjuna, ne reconnaissant plus personne sur mon scooter Honda, je vais revoir Kevin, et rencontrer une jolie franco-tunisienne, je ne me coucherai qu'au lever du jour.


Le lendemain je me décide d' y aller plus tôt, vers 14 heure, il n' y a pas beaucoup de monde, comme c'est à coté de la plage, je vais me poser quelques heures sur le sable avant de revenir au Sunburn.

Le lieux est grand, il y a deux énormes scènes, l'une dédiée à la musique techno-house, l'autre à la trance. Il y a un petit marché où l'on peut manger de la nourriture des quatre coins du monde, dans lequel il y a une scène plus petite où s'enchaine de la drum and bass, de la jungle et du dub-step, c'est ici que je vais passé le plus clair de mon temps car le son sur le plateau trance n'est pas du tout à mon goût, je suis blasé d'entendre pendant le live de Protoculture un remixe d' « Oxygène » de Jean Michel Jarre !

Heureusement, sur le line-up on annonce un set psyché de GMS.

Lorsque j'ai pris mon billet, c'était en grande partie pour voir ces pionniers de la musique trance, j'avais voulu voir dans quel ordre il passait mais sur le site du festival il y avait un texte écrit par le président qui disait qu'il ne dévoilerai le fameux line-up qu'une fois à l'intérieur du festival. Escroc!!!

Je me renseigne pour savoir où se trouve la scène « After Dark » pour voir mes favoris, j'apprends que c'est dans un club pas très loin du site. Il est 22 heure passé, je me dirige vers le club, présente fièrement à l'entrée mon bracelet de festivalier, le gars me dit que c'est 2000 roupies ( 25 euros)...


Je m'énerve un peu, lui gueule dessus même s'il n'y est pour rien, arrache mon bracelet et me casse.


Coup de gueule:


Ok la déco est belle, ok l'évènement est grandiose, ok il y a des grosse têtes d'affiches ( et encore...),ok c'est marrant de faire la fête avec les indiens qui ont un très bon état d'esprit mais Monsieur le Président du Sunburn Festival vous êtes un voleur , car vous nous mettez l'eau à la bouche en vous vantant de nous offrir un plateau de rêve avec plus de 40 artistes internationaux pour la maudite somme de 80 euros, mais vous avez juste oublié de nous prévenir que pour voir l'intégralité de ces artistes il fallait débourser 80 euros suplémentaires.

Je peux comprendre que vous en vouliez au portefeuille de la jeunesse dorée indienne, mais soyez au moins honnête, affichez le noir sur blanc, et si vous voulez organiser un festival avec un état d'esprit digne de ce nom, faites le avec votre cœur et non avec l'idée de créditer votre compte en banque!


Le troisième jour du festival, en bon français, j'ai fait la grève, ne voulant plus dépenser le moindre roupie pour ces charlatans !


Un petit conseil, si vous allez à Goa pendant cette période et que vous adorez la musique trance, oubliez le Sunburn Festival, le son est bien meilleur dans les clubs d'Anjuna, et au moins vous savez pourquoi vous payez, si vous payez!        

 

                  

 

 

 

 

                         

Partager cet article
Repost0
3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 06:58

 

 

 

 

3 Octobre 2010, mes dernières heures de travail, le jour où je suis devenu, non pas un chômeur mais un sans emploi.

 

Après avoir passé une bonne partie de la journée à boire du vouvray avec mes futurs ex collègues de boulot, je me rends sur le site des Terres Neuves à Bègles pour ce festival organisé par des membres de Noir Désir. Le buzz médiatique autour du retour de Bertrand Cantat sur scène a fait son effet. Je ne peux partir de Bordeaux sans l'avoir vu car s'il y a bien  une chose qui me paraissait évidente en arrivant il y a six ans c'est que je débarquais dans la ville du plus grand groupe de rock français de tous les temps !

 

J'arrive paisiblement à l'entrée, prépare mes billets, me dis au passage "C'est bizarre tout ce monde devant, ils ne sont pas pressés de rentrer" et me présente face l'armoire à glace au bombers floqué du mot sécurité.

 

"-Qu'est ce que tu veux ! " me dit il.

 "- Je voudrais payer ma place, tout simplement.

 - Tu sais pas lire ?!! C'est marqué complet ! Dommage l'ami! "

Lequel de nous deux sait le mieux lire, je me pose la question. Il y a effectivement une affiche en 2x1 où c'est inscrit.

 

Je reprends le chemin vers ma voiture, un peu dégouté.  Je croise trente mètres plus loin un désormais ex collègue qui travaille à la sécurité des back-stages :

 

"-Hey tony, t'as moyen de me faire rentrer?

 - T'es pressé ?

 - Je peux attendre, ça dépend.

  - Attend un peu là, dés que je peux je te fais rentrer.

  - Ok, j'attends, merci "

 

J'attends pas mal de temps assis sur le trottoir d'en face, entends le live entier de Nouvelle Vague. Je compte les voitures qui passent, me disant qu'au bout de la treizième, je rentrerai. J'arrête de compter à vingt-cinq... Je regarde l'heure, 23h02, "A 23h35 je me casse !", j' entre à 23h.... 34, juste au moment ou Eiffel entre en scène. " Il passe quand Bertrand ?"

 

Trois ou quatre chansons, et Romain Humeau annonce son meilleur pote. Il arrive devant nous, la liesse a envahi le chapiteau. On sent bien qu'il est heureux de revoir son public, ses cheveux valsent au rythme du batteur, puis il s'eclipse timidement.

 

Arrive le moment du rappel, nous n'attendons qu'une chose "Betrand ! Bertrand! Bertrand!". Monsieur Cantat nous offre une "messe rock'n rollienne", un instant chamanique dont seuls lui et Morrison ont le secret, avec en clou du spectacle une reprise des Stooges, Search and Destroy, juste... génial.

 

 Je filme comme je peux, entre les coudes et les verres de bière,  voici la standing ovation.... Cette soirée me parait hyper symbolique. Je peux me dire, en partant de Bordeaux, que j'ai enfin vu le type qui m'a fait vibré pendant toute mon adolescence et qui m'a influencé dans la musique. Je pars l'esprit tranquille, merci l'artiste...  Vive le rock !!!

 

 

 

                      


 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de magicworldtour
  • : Sur les traces de Jack Kerouac, de Santiago le berger et d'Alexander Supertramp... A la recherche de l'inspiration, de la musique et de la sagesse....
  • Contact

Recherche

Liens