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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 20:18

 

 

 

 

 

Certains matins, le son d'un réveil est des plus détestables. Spécialement quand on a peu dormi.

9H30, je lève la tête, regarde George, mon voisin de lit anglais. Je file sous la douche. Au retour, je le secoue doucement.

 

«-Hey George c'est l'heure...

-Huuum, pas envie, veux dormir... »

 

Je le laisse, il sait très bien où on va. S'il préfère rester au lit...

Je vais prendre mon petit déjeuner. Je croise Josh, Chris et David.

 

«- C'est cool, t'es levé ! Awa est debout ?

-Je crois, j'ai entendu un sèche cheveux. »

 

 

Notre plan ? De Cuzco, atteindre le kilomètre 82, le point où commencent tous les randonneurs qui empruntent el camino del Inca. Le truc, c'est que ces gens payent plus de 400 dollars pour marcher pendant 4 jours. Nous allons prendre un autre chemin, longer la voie ferrée qui va de Ollaytantambo jusqu'à Agua Caliente, au pied du Machu Picchu. Le tout gratuitement et... illégalement.

 

11 heure... Nous prenons un taxi qui nous dépose dans une sorte de garage où là, nous grimpons dans une camionnette aménagée. Le trajet jusqu'à Ollaytantambo dure une heure et demie. Nous payons 10 soles chacun. Nous investissons la terrasse d'un restaurant.

La fête d'hier a laissé des traces. Nous ne sommes pas dans les meilleurs conditions psychologiques et physiques pour marcher. Comme je l'écrivais précédemment, avant de sortir, nous savions ce que nous avions à faire le lendemain.

Awa commande un sandwich, nous commandons des fajitas. Elle est servie rapidement. Nous attendons plus de 40 minutes nos assiettes, par politesse, nous n'avons pas voulu jouer aux clients chiants. Nous finissons par demander où en est notre repas. La jeune fille qui a pris la commande revient en nous disant :

 

« Mais vous n'avez pas commandé de fajitas... »

 

Nous changeons de restaurant.

 

Nous sommes sur la place du village depuis deux heures, nous n'avons pas avancé d'un centimètre. Nous nous dirigeons vers la gare, mais en arrivant à proximité, nous rebroussons chemin car nous ne pouvons pas entrer. Des gardes vérifient si chaque usager à son ticket.

 

                   IMG_3697.JPG


Il pleut.

 

«-Excusez moi Monsieur ? Pour aller au kilomètre 82 ?

-C'est pas à coté, y' en a au moins pour trois quarts d'heure. J'ai un taxi, je vous emmène pour 70 soles.

-Non, c'est un peu cher, merci. »

 

Nous revenons sur la place, au point zéro, demandons à nouveau à quelques passant, à d'autres chauffeurs de taxi. Ces derniers nous disent que leurs véhicules ne sont pas adaptés pour rouler sur ce chemin accidenté. Finalement, une dame qui vend des fruits à la sauvette nous dit de la suivre jusqu'au marché. Elle nous dirige vers un van qui va au kilomètre 82. Nous payons 2,5 soles chacun.

Cà commence très fort, nous sommes ici depuis au moins quatre heures, et toujours pas d'avancée significative. « On est pas rendu ! »

 

Le type qui nous a loué nos affaires de trekking nous a conseillé d'éviter le Kilomètre 82 avant 5 heure de l'après-midi. Les contrôleurs sont encore en service.

Nous y sommes. Un garde rode 200 mètres plus loin. Il quitte la route. Nous filons comme si de rien n'était.

La nuit commence à tomber. Nous marchons une dizaine de minutes puis décidons de poser notre campement sur une plaine. D'où nous sommes, nous voyons la case départ. De l'autre coté, de la lumière, sûrement des habitations.

 

Une fois nos tentes plantées, David et moi partons chercher du bois. L'endroit n'est pas idéal, nous ne trouvons que de gros buissons, peu de bois mort. Je m'aventure plus loin munis d'une lampe frontale mais je rentre quasi bredouille,du bois seulement bon pour l'allumage dans les bras.

Je me suis un peu égaré, je peine à retrouver le chemin. J'aperçois enfin la lumière qu'émettent mes camarades. Au moment d'arriver sur le campement, je tombe dans un trou peu profond, m'éclate dans des ronces.

 

« -Çà va Vincent !?

-Ouai ouai ! Çà va! J'ai rien ! »

 

« Des gens sont venus nous voir. » me dit Aoitef.

«-Des gens ?

-Oui des locaux. Ils voulaient savoir ce que l'on faisait ici. Ils m'ont demandé mon passeport.

-Ton passeport ?

-Ils voulaient savoir d'où je viens. Quand ils ont vu que j'étais française, c'est passé.

-Bizarre. Et les autres ?

- Ils ne leur ont pas demandé. Ils ont dit qu'ils allaient repasser pour nous poser des questions. »

 

Nous allumons le feu.

Quelques minutes plus tard, trois hommes arrivent. Ce ne sont pas les mêmes.

 

«-Quelqu'un d'entre vous parle espagnol ? » nous demande un des trois types.

«-Moi.

-On peut voir vos passeports s'il vous plait ? »

 

Nous leur tendons, ils les photographient.

 

«-Pourquoi photographiez-vous nos passeports messieurs ?

-Nous travaillons pour le ministère de la culture. Vous êtes sur une zone archéologique protégée, vous n'avez pas le droit d'être ici. Nous nous devons de connaître votre identité au cas où.

Vous faites quoi ici ?

-Nous allons au Machu Picchu.

-Vous ne pouvez pas camper ici, vous ne pouvez pas faire de feu. »

 

Nous l'éteignons sur le champ.

 

«-Vous allez devoir partir.

-Nous n'avons nul part où aller monsieur.

-Nous avons une voiture. »

 

Ils discutent entre eux, je comprend que le plus vieux des trois plaide en notre faveur. Il dit aux deux autres de nous laisser aller jusqu'au Machu Picchu. Si nous bougeons tôt demain matin, ce ne sera plus leur problème.

 

«-Bon, vous pouvez rester là pour cette nuit. Mais pas de feu ! Il faut que vous soyez partis demain matin à sept heure !

-Merci beaucoup messieurs, nous serons partis. Ne vous inquiétez pas, nous respectons Mère Nature. »

 

Ils s'en vont.

 

« Quoi ! On doit se lever à 6 heure demain ! Avec la nuit qu'on vient de passer, c'est juste impossible ! » s'exclame Josh.

Nous n'avons pas le choix.

 

Nous mangeons, nous installons dans la plus grande tente pour jouer aux cartes...

 

A l'aube, les cris d'une femme nous réveillent. Je sors la tête dehors. Une locale en tenue traditionnelle s'affole autour des tentes, elle hurle, elle fait les cent pas, s'agenouille, se relève, hurle à nouveau.

 

«-Haaaaaaaa, mes plaaaaantes ! Vous avez saccagé toutes mes plaaaaaaaantes ! Qui est-ce qui va payer maintenant, qui est-ce qui va payer ??!!

-Quoi ? Qu'est-ce que vous dites ?

-Mes plantes, mes plaaaaaaaaantes ! Il faut que vous payiez pour les dégâts !

-On nous a dit que l'on pouvait rester ici pour la nuit.

-Nooooooon, c'est mon champ ! Mes plaaaaaantes ! Il faut payer !

-Mais.... c'est juste de l'herbe...

-Non c'est pas de l'herbe, c'est... »

 

Elle me sort un nom incompréhensible. Elle sait que nous ne tomberons dans son piège, elle s'en va en hurlant, nous dit qu'elle va appeler la police.

Au cas où, nous nous dépêchons de tout remballer, d'effacer toutes traces de notre passage.

Effectivement, sous nos tentes, l'herbe est aplatie...

 

Nous marchons une petite heure longeant la voie de chemin de fer. Nous entendons un train arriver au moment où nous faisons une pause pour observer un site pierreux. Sur cette portion, il n'y a pas beaucoup de place entre le train, le vide et les parois rocheuses pour que nous puissions passer en même temps. Nous filons aussi vite que nous pouvons, trouvons un chemin qui nous permet de suivre la voie tout en étant loin d'elle. Nous sommes une vingtaine de mètres au dessus des rails, en sécurité. La vue est splendide. Nous nous arrêtons pour déjeuner.

 

Pendant que Chris fait cuire du bacon et qu' Awa dort adossée à un rocher, un chien sorti de nul part fait son apparition. Il arrive avec un grand sourire, la queue remuante, se met sur le dos dés que nous voulons le caresser. Il a gagné son p'tit déj' !

 

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C'est parti pour une journée de marche. Machu ( nous l'avons baptisé ainsi ) vient avec nous, il mène le train. Nous nous arrêtons à chaque fois que nous tombons sur un site archéologique, sur un ancien village. Nous trouvons de l'eau fraiche, remplissons les bouteilles vides. La montagne est notre environnement. Nous sommes seuls au monde, au cœur de l'histoire Inca.

 

                IMG 3735

 

 

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                IMG_3737.JPG

 

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Marcher, souffler, se ravitailler, tel est notre leitmotiv. Nous n'échangeons que peu de mots.

Sur les coup de midi, nous traversons un village, un vrai, avec des habitants et tout et tout.

Nous nous asseyons dans une clairière. Je garde les sacs pendant que les autres vont faire des provisions. Une boite de sardine et çà repart !

 

Nous marchons jusqu'à 16 heure. Chris et Josh ont repéré un boui-boui qui fait office de bar. Nous vidons quelques bières, comme dirait l'autre : dans ces conditions la bière çà compte pas !

Un canard se bat avec une poule pour quelques poignées de graines. Les chiens tournent autour de nous pour avoir les caresses qu'ils ne goûtent jamais. Des fruits de la passion s'éclatent sur le sol. Autour de nous, la jungle. Le patron est étonné de servir à boire à des occidentaux, il est curieux, nous pose des questions. Il nous propose même de tuer une poule.

 

Nous repartons. « Hey les gars, dés qu'on trouve un bon coin pour camper, on s'arrête. »

 

Nous trouvons l'endroit parfait, des ruines. Enfin... je ne pense pas que les archéologues qui travaillent sur ce site soient du même avis. Sur le sol de cet ancien hameau, des fils ont été tirés pour faire les niveaux, pour creuser la terre millimètres par millimètres. J'ai vu ce genres de travaux dans des reportages . Des gens travaillent ici, c'est évident.

 

«-C'est peut-être pas bon d'rester là ?!

-Tu rigoles, c'est génial, on n' pouvait pas espérer mieux. Faut juste qu'on ne foute pas le bordel et qu'on ne sabote pas le travail qui a été fait. On se cale en bas près du champs. En plus, y'a même un auvent sous lequel s'abriter, y' a déjà l'emplacement pour faire un feu. C'est la saison des pluies, ils bossent pas quand il pleut. Ça craint rien ! »

 

Joshua est enthousiaste, il finit par tous nous convaincre.

 

Nous passons la soirée sous le préau. Nous avons trouvé du bois pouvant bruler une nuit entière. Comme hier soir, nous mangeons des pâtes.

 

David et moi nous réveillons avant les autres. Nous avons le droit au vol du condor. Il est haut, il est loin. Je reconnais la forme de ses ailes. Pendant que David court chez notre barman de la jungle pour lui ramener les bouteilles de bière consignées, le temps que les autres se réveillent, je reste assis sur un muret, les pieds dans le vide. Je discute avec les montagnes. Même si le paysage est le même depuis hier, je suis toujours autant émerveillé. C'est pas comme si ce que nous vivions était banal, c'est juste un truc de malade de se réveiller, de sortir de sa tente, d'avoir dans le dos des ruines Incas, d'être en face des Andes, bercé par les bruits du vent, de l'eau, des oiseaux... la simplicité à l'état pur.

 

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Nous repartons sur les coups de 11 heure. En chemin, nous retrouvons Machu. Nous l'avions perdu hier en bifurquant entre la voie ferrée et un chemin surélevé. Il nous a reconnu, il a l'air content.

Nous passons la journée sur les rails. Nous ne trouvons plus de pistes détournées. Je traverse un tunnel la boule au ventre, quelques secondes après en être sorti, un train déboule, j'ai eu de la chance. Certaines zones sont très dangereuses. Je compte sur ma bonne étoile.

 

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Machu donne la cadence. Il me fait peur. Tout à l'heure, un train est arrivé, il était au milieu de la voie, il l'a évité à une demie seconde près. Je n'ai pas envie de voir un chien mourir sous mes yeux.

Un autre arrive, il est encore en plein milieu, il ne réagit pas.

 

« MACHUUUUU !!!!! MACHUUUUUUU !!!!! BOUUUUUUUGE !!! BOUUUUUGE !!!!»

 

Malgré la vitesse, la scène passe dans ma tête au ralentit. Il prend peur, il croit que je l'engueule. L'avant du train lui heurte la gueule. Il bondit dans tous les sens...

Je ne le vois plus, il est sur le coté. Je m'imagine pendant un centième de seconde qu'il va falloir que je l' achève... puis je le vois s'enfuir en courant. Il est choqué, effrayé, je l'appelle, il se retourne, court aussi vite qu'il peut.

Au moins, il est sauf...

 

Nous nous approchons du but, nous passons devant une centrale hydro-électrique. Des ouvriers aux casques de sécurité, tels des personnages de Tex Avery face à une silhouette parfaite, sifflent Aoitef.

 

 Nous trouvons enfin un endroit où nous rafraichir.

 

«-Deux bouteilles de bières et une de coca s'il vous plait ! C'est à combien de kilomètres Agua Caliente ?

-1 kilomètre. 

-On y est putain, on y est !»

 

A l'entrée de la ville, un mec assis près de la rivière nous souris, nous accoste :

 

«-Vous cherchez un endroit où camper ?

-Oui pourquoi pas.

-Revenez ici à 7 heure.

-Et pour faire la fête, y' a moyen ?

-Oui, oui, revenez vers sept heures. »

 

Je suis le seul à ne pas être emballé. Je ne sens pas ce type, son visage est rongé par l'alcool. Ok, il est souriant, avenant mais bon... Camper à coté d'une piste d'hélicoptère tracée sur l'herbe, je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

 

Nous sommes dans Agua Caliente. La première personne que nous croisons est George. Il est venu en train, il était au Machu Picchu cet après-midi. Il repart vers 19 heure.

Nous nous attablons dans un restaurant mexicain. Les prix sont chers, mais après ces trois derniers jours, après ces trente kilomètres de marche, nous avons envie de bien manger. Les serviettes sont en tissu.

Josh et Chris vont au centre touristique, à leur retour :

 

« Apparemment, il y a un camping à une vingtaine de minutes de marche, mais c'est 15 soles. Je sais pas ce que vous en pensez, mais après ce qu'on vient de vivre, j'ai pas envie de me retrouver dans un hôtel, j'ai pas non plus envie de payer 15 soles pour un camping. Donc on peut retourner voir le type à sept heure. » 

Tous le monde acquiesce, sauf moi :

 

«J' suis d'accord avec le fait de camper, par contre je le sens pas ce plan. Le gars m'inspire pas confiance, faut pas oublier qu'on est en Amérique du Sud ! Et puis camper à coté d'une piste d' hélicoptère... »

 

Josh et Chris partent en repérage, vont au rendez-vous. Nous leur emboitons le pas un quart d'heure plus tard. En arrivant à proximité, ils ont déjà fait demi tour :

 

« Non, on ne peut pas camper ici, un type nous a viré .»

 

Nous nous résignons, partons à la recherche d'un hôtel. Un homme nous guide jusqu'en face du stade de football, nos chambres nous coûtent 15 soles chacun.

Nous sortons pour acheter nos billets pour le Machu Picchu, mais arrivés au guichet, nous réalisons qu'il est nécessaire d'avoir un passeport pour les prendre. Nous reviendrons demain matin.

 

Je passe la nuit à discuter avec Aoitef, non, disons plutôt que je passe la nuit à l' écouter. Nous retrouvons un peu de complicité. Il est cinq heure, Agua Caliente s'éveille. Le ciel est bleu marine. Deux hommes sont déjà en train de faire des exercices sur le terrain de sport.

Nous nous couchons, dormons sans vraiment dormir.

Le garde de nuit frappe à la porte d'en face, réveillant les occupants de la chambre.

 

«-Il faut que vous payiez !

-Mais il est quel heure là ?

-8 heure. » répond-il en mentant.

 

Il s'en prend à nous une heure plus tard :

 

«-Allez, allez, il faut que vous quittiez la chambre !

-Mais çà va pas bien ! T'as vu l'heure qu'il est ! »

 

Il insistera encore trois fois.

 

Nous quittons la chambre vers 10 heure, laissons nos sacs à l'hôtel pour la journée.

En arrivant au centre d'achat des tickets, la guichetière nous annonce que nous ne pouvons pas monter au Machu Picchu aujourd'hui. Le quotta d'entrées est atteint. Nous partons manger un petit déjeuner à 10 putains d'euros, revenons nous renseigner. C'est bon, des places se sont libérées. Par contre le prix a augmenté, pour nous ce sera 140 soles.

 

N'ayant plus trop la force de marcher, nous montons en bus ( environ 20 soles ).

 

Le Machu Picchu s'offre à nous. Enfin, la récompense !

 

Nous arpentons la merveille du monde. L'ensemble des touristes suivent les flèches, nous partons dans le sens opposé. Je ne vais pas chercher à vraiment connaître son histoire, j'aurai le temps de m'instruire quand je serai de retour à la maison. Je veux m'imprégner du paysage, l'absorber. Je suis dans un état second. « Putain je suis au Machu Picchu ! J'y suis, c'est un truc de ouf ! ».

Nous nous asseyons quelques minutes sur cette herbe que la lumière rend éclatante, nous nous sourions en secouant la tête, en soufflant. Nous explorons la citée, sautons d'une terrasse à une autre, escaladons des murets. Il se met à pleuvoir, nous nous abritons sous un énorme rocher. Nous retrouvons nos âmes de gamins, nous avons le meilleur terrain de jeu qui soit, nous cherchons des cachettes, des passages secrets.

C'est juste hallucinant de réaliser ce qu'on fait les Incas, construire un tel site au sommet d'une montagne, de comprendre que ces hommes étaient brillants, d'une précision chirurgicale, d'une foi immense. Tout est orienté en fonction du soleil.

Nous aimerions grimper sur Huayna Picchu mais l'accés est fermé. Non seulement il faut se lever tôt pour y accéder, mais aussi réserver au moins cinq jours à l'avance. Les gars essayent de trouver un moyen détourner pour l'atteindre, nous nous faisons repérer par des guides qui nous disent de suivre les chemins fléchés.

 

En revenant du pont des incas :

 

« Regarde Chris, un double arc en ciel !!! »

Nous dévalons les marches à toute vitesse pour trouver le meilleur endroit où prendre des photos, dommage que nous ne soyons plus au niveau du village.

 

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Nous pensions descendre à Agua Caliente à pied, nous prenons le bus.

Nous allons à la gare pour acheter nos tickets de trains. Il n'y a plus une place de libre, il n'en reste que très peu pour demain, elles ne coûtent pas moins de 70 dollars. Nous aurions dû nous y prendre à l'avance. Nous réfléchissons une bonne heure, revenons au guichet prêts à payer cette somme. Entre temps, nous avons retrouvé Machu, il n'a plus l'air traumatisé.

Au moment de prendre nos tickets, un jeune homme nous explique qu'il existe un autre moyen de fuir cette ville :

« Vous prenez un autre train qui va jusqu'à Hydroélectrica, de là vous prenez un colectivo jusqu'à Santa Teresa, vous pourrez alors trouver un bus pour Cuzco. Ça va vous coûter bien moins cher. »

 

Une dernière nuit sur place, nous prenons le premier train le lendemain matin à 6H45.

7 heures plus tard nous sommes à Cuzco.

 

Aujourd'hui, c'est le 31 décembre, nous rentrons juste à temps pour faire la fête.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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